Communiqué de presse du 17 août 2006
Ces dernières années, les circonstances m’ont conduit à mener un combat contre les augmentations d’impôts. J’ai été l’un des leaders de ce combat. Et ce combat a été couronné de succès, devant la justice, et surtout devant le peuple, grâce à la mobilisation obtenue, notamment au sein du parti radical.
Rétablir les finances de l’Etat sans augmenter la pression fiscale était un engagement du parti radical vaudois. Il fallait s’y tenir. Le 17 avril 2005, une large majorité du peuple de ce canton a refusé les hausses d’impôts qui lui étaient proposées.
J’ai également participé ces derniers mois à la lutte contre une hausse déguisée des impôts au travers de nouveaux reports de charges du canton sur les communes. Aujourd’hui, ces reports semblent sur le point d’être abandonnés. Cela n’a pas empêché les finances de l’Etat de retrouver l’équilibre, un équilibre certes fragile mais qui nous change des déficits calamiteux d’une longue décennie.
Ces combats ne sont qu’une facette de l’intérêt que je porte au fonctionnement des institutions et aux conditions-cadres de la prospérité économique nécessaire à l’harmonie sociale. Je pourrais poursuivre mon action en étant candidat aux élections au Conseil d’Etat, sans garantie de succès bien entendu, mais avec des chances raisonnables d’y faire bonne figure.
Dans les circonstances présentes, je ne serai pourtant pas candidat. Je ne suis pas lassé de mon activité de député. A bientôt 32 ans, j’ai encore le temps et la possibilité d’apprendre. Je pense surtout que ma présence dans une enceinte parlementaire et l’engagement que j’y consacre sont aujourd’hui plus utiles et plus efficaces à la promotion et à la défense de mes convictions radicales et de l’idée que je me fais de notre pays.
J’ai une autre raison de ne pas être candidat. C’est de soutenir la candidature de Jacqueline de Quattro. Il me paraît normal que le parti radical présente une femme pour les élections au Conseil d’Etat, au moment où Mme Jacqueline Maurer quitte le gouvernement. La candidature de Jacqueline de Quattro est non seulement conforme à l’intérêt du parti en rendant le ticket radical plus attractif, elle répond aussi aux attentes de renouveau de plus en plus évidentes au sein de la population. Pour avoir eu l’occasion de travailler à ses côtés, j’ai pu constater qu’elle avait de la personnalité et la force de travail nécessaire pour siéger au Conseil d’Etat.
C’est évidemment le Congrès du parti qui tranchera, et je soutiendrai les candidats de son choix. Aujourd’hui, j’espère simplement qu’il tiendra compte du fait qu’au printemps prochain, ce n’est pas lui qui décidera mais la population qui vote.